Archive de juin 2008
J’ai participé aujourd’hui à Madrid au campus de la « Fondation pour les analyses et les études sociales » (FAES) à l’invitation de son président, mon ami José-Maria Aznar.
La nuit a été courte car nous avons tenu à partager la joie des Espagnols au soir de leur victoire à l’Euro 2008. Quel beau match et quelle jeunesse dans les rues de Madrid ! Cette victoire était méritée par les joueurs, elle était désirée par le peuple.
Vous retrouverez bientôt le texte de ma conférence sur ce blog. Celle-ci a été, pour moi, l’occasion de rappeler l’importance du principe d’unité dans nos constitutions respectives. Oui à la diversité linguistique dans la société et dans la sphère privée, mais oui aussi à l’unicité de la langue officielle dans la sphère publique qui fonde notre identité nationale et notre communauté politique.
J’ai aussi développé l’idée que pour répondre à l’échec de la priorité unique au projet institutionnel à travers les déboires du Traité constitutionnel et les difficultés d’adoption du Traité de Lisbonne il était devenu nécessaire de relancer l’Europe en s’appuyant sur une pluralité de projets fédérateurs tels que l’Union pour la méditerranée et l’Europe de l’énergie. Nous en reparlerons.
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Au 1er juillet 2008, la Slovénie passera le relais à la France : après avoir passé six mois sous la présidence de ce pays qui symbolise si bien la réussite de l’élargissement à l’Europe centrale et orientale, que l’Union Européenne peut-elle attendre de cette présidence française et quelle part l’Assemblée nationale va-t-elle en prendre ?
Cette présidence intervient tout d’abord dans un contexte inattendu et regrettable, au lendemain du vote négatif des Irlandais au référendum sur la ratification du Traité de Lisbonne. Initiée par Nicolas Sarkozy puis défendue par la présidence allemande de l’Union Européenne, l’idée d’un « traité modificatif » simplifié devait permettre, après la ratification de l’ensemble des Etats membres, de relancer la construction européenne. Ce vote traduit une nouvelle fois les états d’âme de l’opinion publique, de citoyens européens qui doutent de ce que leur apporte concrètement l’Europe. Nous ne pouvons toutefois pas rester sur cet échec. La France, à la présidence de l’Union Européenne, devra créer les conditions d’une sortie de crise en trouvant le moyen de poursuivre le processus de ratification par les Etats membres et d’une sortie de crise.
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La présidence française – la douzième depuis les débuts de la construction européenne et peut-être la dernière présidence sous cette forme – intervient à un moment charnière.
Notre présidence interviendra quelques mois avant le renouvellement de la Commission européenne et du Parlement européen. Cette période devrait ainsi donner vocation à la présidence française d’achever le programme législatif actuel de l’Union européenne et de préparer un nouveau cadre de référence pour les politiques futures.
Sur le plan international, la présidence française sera marquée par les Jeux olympiques de Pékin et par les élections présidentielles américaines.
Enfin, la présidence française devrait être l’occasion d’un rendez vous privilégié entre les Français et l’Europe, trois ans après le « non » français au référendum sur le traité constitutionnel.
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Dans quelques jours, la France va de nouveau présider l’Union Européenne. Nous sommes désormais 27 Etats membres et il est clair que la machine européenne est en panne. Les peuples européens attendent la France. Et la France va être au rendez-vous de cette histoire.
Comme ministre du gouvernement et comme Présidente du Forum des Républicains Sociaux, je crois que notre responsabilité est de donner un nouveau souffle à l’Europe.
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A partir du 1er juillet, il reviendra à la France d’accompagner le développement de l’Europe de la sécurité. Une dynamique nouvelle, née de la signature du traité de Lisbonne, a succédé au temps des incertitudes. Elle place notre action dans la perspective d’un cadre institutionnel plus adapté.
Mon ambition est de faire de l’Europe de la sécurité l’illustration d’une Europe proche des attentes des citoyens, pragmatique autant qu’ambitieuse. C’est cette Europe que comprennent et qu’attendent nos concitoyens. C’est cette Europe que nous devons construire, dans le domaine de la sécurité comme dans tous les autres.
Face aux nouvelles menaces qui pèsent sur nos pays, la coopération européenne doit reposer sur une approche large de la protection des Européens et proposer des solutions concrètes pour améliorer leur sécurité quotidienne.
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La Présidence française de l’Union européenne est une chance formidable pour faire avancer le projet européen et donner sens et visibilité à ses objectifs.
Je souhaite qu’elle soit toute entière tournée vers l’affirmation des valeurs qui rassemblent les européens : une même communauté de vie, un espace de paix et de tolérance, le partage de notre identité, la promotion de nos libertés et de nos solidarités, la construction de notre sécurité.
L’Europe doit redevenir notre responsabilité collective. Les citoyens européens doivent se réapproprier l’Europe. La société civile (associations, entreprises, syndicats…) doit être consultée, associée, écoutée.
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La Présidence française de l’Union européenne ne sera pas une présidence ordinaire. J’en ai la conviction.
D’abord parce que Nicolas Sarkozy a décidé de mettre au cœur de cette présidence ce qui constitue aux yeux des 450 millions de citoyens de l’Union européenne une priorité absolue : l’immigration, l’énergie et l’environnement, la sécurité et la défense.
Ensuite, parce qu’elle va être marquée par une initiative historique : le sommet de l’Union pour la Méditerranée. 43 chefs d’Etat sont invités autour de la même table pour travailler ensemble sur des projets de développement ; pour considérer de nouveau la Méditerranée comme un creuset, comme un pont, comme un carrefour. Nous pouvons être fiers de cette initiative de paix qui doit réunir ceux qui, depuis longtemps, ne se parlent plus ou, pire, se combattent. Elle correspond pleinement à la vocation de notre pays et elle ouvre des horizons nouveaux pour « notre mer » et pour toute l’Europe !
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Un vent d’enthousiasme et d’espoir s’est levé depuis les rivages de la Méditerranée, qui souffle aujourd’hui sur l’Europe et ses voisins méridionaux.
L’Europe, notre Europe, s’est remise en marche.
La Méditerranée, mare nostrum, est sur notre route : à nous, Européens, de choisir d’avancer ensemble vers ce « carrefour des civilisations » qu’elle n’a jamais cessé d’être.
La Présidence française de l’Union frappe à notre porte. Au terme de cet exercice, le dernier du genre, notre pays aura porté une série de projets ambitieux : la lutte contre le changement climatique et contre l’insécurité énergétique, la définition d’une politique commune de l’immigration, ou encore le renforcement de nos capacités opérationnelles de défense, sont autant de priorités dont nous avons le devoir de nous saisir sans attendre.
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Comme toute fonction politique, la présidence de l’Union s’exerce sur fond d’incertitude. Les plus beaux ordonnancements sont à la merci d’une tension internationale, des résultats d’un référendum, d’une crise – alimentaire, financière, écologique… – ou d’un attentat. À cela s’ajoute qu’il n’est plus possible, dans une Union de vingt-sept membres où le Parlement européen dispose de larges pouvoirs, de programmer l’action de la présidence comme on pouvait le faire dans une Communauté peu nombreuse avec un Parlement consultatif. Une présidence de six mois - dont quatre mois et demi utiles – a beau se fixer pour but de mener à bien l’examen de tel ou tel texte, il suffit d’une décision du Parlement européen pour reporter la conclusion des travaux – et le bénéfice politique éventuel – à la présidence suivante.
On taxe souvent la France d’une certaine arrogance. Pourtant, la présidence française a été intensivement préparée. Les visites du secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, du ministre des Affaires étrangères, du Premier ministre et du Président de la République ont couvert au total l’ensemble de l’Union, faisant connaître la conception que la France se faisait de sa tâche, mais permettant aussi de prendre en compte l’état d’esprit de nos partenaires et leurs réactions aux priorités envisagées.
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Trois ans après le non français au projet de Constitution européenne et un an après l’élection de Nicolas Sarkozy, qui a annoncé, le soir du deuxième tour, que la France « était de retour en Europe », notre pays va assurer la présidence de l’Union européenne à partir du 1er juillet. Celle-ci intervient dans une période cruciale pour l’Europe compte tenu du référendum intervenu en Irlande qui crée une nouvelle situation d’incertitude quant à l’issue de la réforme institutionnelle.
Si chacun peut mesurer dès aujourd’hui l’impact du vote irlandais qui a stupéfait toute l’Europe, il est encore trop tôt pour évoquer les solutions envisageables pour essayer de préserver l’acquis de la réforme institutionnelle. Ce sera précisément le rôle et la responsabilité de la France de trouver, au cours de sa présidence, une issue satisfaisante à ce nouveau contretemps sur la voie de la construction européenne. Au-delà de cette nouvelle péripétie, la France devra également préparer le réexamen du cadre budgétaire communautaire et l’arrivée à échéance des mandats du Parlement européen et de la Commission en 2009.
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La présidence française devrait être l’occasion d’une petite révolution tranquille : pour la première fois, l’Union européenne va s’occuper de ses citoyens, et d’abord de ses citoyens. Qu’entendre par là ?
La construction européenne a commencé par un marché commun. Puis, traité après traité, elle a élargi ses ambitions et son champ de compétence, notamment pour faire face aux problèmes nouveaux posés par sa propre réussite.
Pourtant, cinquante ans après, alors que l’intégration économique est allée jusqu’à la fusion des monnaies nationales, l’union des peuples et des citoyens reste balbutiante. L’espace des citoyens en est encore au stade où en était celui de marchandises avant l’Acte unique de 1985 : les frontières sont abolies mais d’innombrables obstacles rendent difficile une vie harmonieuse dans cet espace commun.
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La présidence française du Conseil de l’Union Européenne, qui débutera le premier juillet, suscite des attentes à la hauteur de l’engagement fondateur de ce pays pour la construction communautaire.
A l’aube du renouvellement du Parlement européen et de la Commission en 2009, cette présidence n’en est que plus importante. Et la situation nouvelle créée par le non irlandais au Traité de Lisbonne doit permettre de montrer que l’Europe, même face à des situations imprévues, est capable d’avancer.
La présidence française est d’abord attendue sur les grands dossiers de l’actualité communautaire
J’ai la satisfaction de constater que la présidence française va consolider les grands chantiers communautaires qui touchent de très près nos concitoyens.
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Le club Dialogue & Initiative de Paris a organisé hier soir un dîner politique sur le thème « L’Union de la Majorité pour l’Union de l’Europe ». Une dizaine de ministres et une cinquantaine de parlementaires figuraient parmi les 250 participants réunis à l’initiative de Dominique Bussereau.
J’ai, à cette occasion, présenté mes convictions :
L’Europe pour la paix du monde
La génération de nos pères a construit l’Europe pour la paix du continent, notre mission est de renforcer l’Europe pour la paix de la planète. La motivation de l’Europe était intérieure, elle est devenue mondiale.
Avec le transfert de la richesse d’Ouest en Est, de la croissance de l’Amérique à l’Asie, l’Europe est nécessaire au nouvel équilibre du monde multipolaire. Le dialogue Europe-Chine est essentiel pour la paix mondiale.
Pour la Méditerranée, foyer de guerre permanent mais aussi de civilisation éternelle, l’Europe apporte l’espoir. La récente visite de Nicolas Sarkozy au Proche-Orient a révélé au monde la gravité du prochain sommet à Paris de « L’Union pour la Méditerranée ».
Pour le continent lui-même, le projet européen doit retrouver sa dimension politique. Nous avons trop longtemps confondu gouvernance et projet, Bruxelles et Europe. Le non irlandais est plus un non à la gouvernance qu’un non au projet.
Le projet européen doit être plus protecteur de nos valeurs. Ce qui nous menace, c’est l’apostasie, l’abandon de la foi… européenne.
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J’étais hier soir l’invité de l’émission le Franc-Parler organisée par France Inter, i Télé et Le Monde. Voici le script de l’entretien.
jpr
Vous avez récemment dénoncé le caractère monolithique de l’UMP. Que craignez-vous ?
L’exercice solitaire du pouvoir est sans issue. Dans une démocratie, il faut pouvoir partager, avoir une majorité vivante et loyale. L’UMP a besoin d’affirmer une diversité de générations et de territoires. Sur le plan personnel, je suis pour Nicolas Sarkozy un vrai ami non aligné, alors qu’il a beaucoup de faux amis trop alignés. Je suis loyal, mais on ne me fera pas taire.
Si vous étiez premier ministre, accepteriez-vous de découvrir que sept personnes autour du président de la République font la politique de la nation ?
Non. Je ne l’accepterais pas. Le président de la République a évidemment la possibilité de réunir les ministres qu’il veut sur les sujets qu’il veut. Mais créer une instance politique à l’intérieur du gouvernement serait pour le premier ministre quelque chose de peu confortable… François Fillon fait bien le « job « . Il a le soutien de sa majorité, l’opinion comprend ce qu’il fait… Nous avons besoin d’un gouvernement fort.
Une crise vous paraît-elle possible, alors que les Français semblent admettre les réformes ?
Si, à la fin du mois de juillet, toutes les réformes programmées sont votées, la première partie du quinquennat aura été très réformatrice. Et ce sera un grand succès politique pour Nicolas Sarkozy… mais cette victoire politique ne veut pas dire forcément victoire sociale. Car il reste la question de l’essence et la question européenne, qui est un peu liée. La rentrée ne sera pas facile.
Un baril à 150 dollars peut-il tout compromettre ?
C’est un risque. C’est pourquoi, de mon point de vue, Nicolas Sarkozy a raison de se battre au niveau européen.
Estimez-vous que la France va suffisamment vite pour réduire ses déficits ?
Elle vit trop les volets clos. Elle ne se rend pas compte que le monde bouge. Elle doit aller plus vite dans l’attractivité, c’est-à-dire la réduction des déficits, et en même temps la performance de l’ensemble de ses investissements, que ce soit les transports, le développement durable, la qualité de vie.
Avec le « non » irlandais, la présidence française de l’Union devient-elle une présidence de crise ?
Le 1er janvier 2009, l’Europe devait se doter de nouvelles institutions et la France était chargée de les mettre en place. Elle était au moment historique où elle pouvait être le plus influente. Ces circonstances sont perdues. Mais je fais confiance à Nicolas Sarkozy pour sortir de l’ornière.
Nicolas Sarkozy, s’adressant aux Israéliens lundi 23 juin, a dit : « Il faut un Etat palestinien, un Etat viable. » C’est un signal fort ?
Oui, très fort. Sur le Proche-Orient, la vision de Nicolas Sarkozy est claire : aujourd’hui , la question la plus dramatique pour Israël n’est plus nécessairement la relation avec les Palestiniens, mais avec l’Iran. Cet élément nouveau peut être le déclencheur d’un processus de paix. La France et l’Europe derrière Nicolas Sarkozy montrent qu’ils n’accepteront pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire et soit une menace pour Israël.
Sur le plan politique, est-ce une erreur de la part de Nicolas Sarkozy d’avoir invité le président syrien à Paris ?
Je ne le pense pas. Pour l’Union de la Méditerranée, il est très important de ne pratiquer aucune exclusive
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