Comme les leaders politiques les journalistes sont souvent décriés dans notre débat public. Ce n’est pas toujours à tort. J’ai vécu hier soir un moment heureux où une journaliste a fait particulièrement honneur à son métier : il s’agit de Caroline Puel, journaliste au Point, invitée par l’Université de Poitiers à prononcer une conférence à propos de son dernier livre « Les trente ans qui ont changé la Chine ».
Prix Albert Londres en 1997, les talents de Mme Puel ont déjà été reconnus au plus haut niveau.
Cette conférence m’a d’abord marqué par la qualité de l’expression, clarté, belle langue, sobriété… (ce n’est plus si courant) mais l’essentiel est dans l’articulation entre culture et information, entre histoire et actualité.
Ce n’est pas parce que l’expression « journaliste » se doit d’être vivante qu’elle est condamnée à manquer de profondeur. Le public a été passionné par ce récit de l’aventure chinoise.
Les réponses aux multiples questions étaient de vraies réponses et non les questions reformulées, selon les mauvaises habitudes de notre communication audiovisuelle… En écoutant Caroline Puel on mesurait qu’elle en disait moins qu’elle en savait ! On a tellement l’habitude contraire où celui que l’on écoute semble en savoir moins que ce qu’il nous raconte.
Pour le fond de la conférence je vous renvoie à la lecture de son excellent livre dans lequel on trouve les réponses au nouveau paradoxe chinois : pourquoi les « décalages de perception entre la Chine et l’Occident » semblent grandir alors que les échanges n’ont jamais été aussi ouverts.
Ce livre est aussi un message d’espoir.
jpr
18 juillet 2011 à 10 h 34 min
monsieur le Sénateur,
vous avez raison, Caroline Puel est une journaliste exceptionnelle à plus d’un titre: je l’ai rencontré récemment à un salon du livre, sur la côte basque et suis en train de lire son livre.
Apparemment, nous allons nous la partager la même journée (!) car elle sera le matin à Bordeaux, pour notre Université Hommes-Entreprises sur la valeur du temps (avec Jean-Louis Servan-Schreiber, Matthieu Ricard, Jacques Weber, Pascal Picq,…) et le soir, sur vos terres poitevines!
Je serai ravi que vous soyez parmi nous à une prochaine édition, car notre but est de remettre l’Homme au coeur de l’entreprise (www.universitehommes-entreprises.com) et il est bon que des leaders politiques comme vous soyez informés de nos travaux…
bien à vous
Christophe de La Chaise