Ceux qui se sont couchés avec un écart de 3 points entre Sarkozy et Hollande, dimanche soir, se sont réveillés, lundi matin, avec un écart réduit à 1,5 point. Première bonne nouvelle. Deuxième bonne nouvelle, la forme de notre candidat ! Devant son comité de campagne, lundi matin, Nicolas Sarkozy, en bras de chemise, a fait preuve de sa confiance… communicante : » on va gagner ». » N’écoutez pas les sondages, ils se sont magistralement trompés sur la participation, sur les écarts, sur les deux fronts »… Respectons les électeurs, ne négocions pas avec les partis, parlons aux Français. « Le 1er Mai, célébrons ensemble la fête du travail, la fête de ceux qui travaillent, la fête de ceux qui veulent travailler »…
Le soir, à Chaumont, le public est joyeux. Il applaudit le Ministre-Maire Luc Chatel qui dénonce le recrutement annoncé par François Hollande de 1000 Professeurs parmi les recalés du concours. Le scénario du PS est affligeant : « bricolage de Printemps, promesses pour l’automne, évidemment rigueur en Hiver. Trois raisons de dire non à M. Bricolage ! »…
J’ai ensuite expliqué qu’on entrait dans une phase nouvelle de la campagne électorale : « après l’étape de la valeur absolue au 1er tour (j’aime / je n’aime pas) on passe à la deuxième étape, celle de la valeur relative (je compare et je préfère). Nous ne craignons pas la comparaison. J’ai dit combien, pour moi, « le nouveau monde des Pays émergents » était le grand absent de la campagne socialiste ». Enfin, j’ai décliné ma foi dans l’humanisme « n’ayons pas peur car l’homme est au coeur de notre espérance ». Avec l’humour en plus…
Jean-Francois Copé a dit sa confiance dans « la liberte sacrée du peuple français ». Jean-Luc Melenchon a, dans ce discours, retrouvé sa véritable qualification : celle de » l’extrême gauche ». Le Secrétaire général de l’UMP a dénoncé les propositions budgétaires de Hollande faisant de la Défense Nationale la variable d’ajustement…
Parlant de l’orchestration des désistements à gauche, dès dimanche soir, Alain Juppé s’est moqué en constatant : » la flottille de pédalos est en place ». Il a ensuite développé les raisons de notre fierté au regard de la politique étrangère du Président. Compétitivité et discipline budgétaire sont retenues pour être les priorités de notre politique économique dans l’intérêt du pouvoir d’achat et de l’emploi. Sur ce dernier point Alain Juppé a été particulièrement applaudi en déclarant : « Ce n’est pas le gouvernement qui crée l’emploi, c’est le travail »…
Dans la voiture qui me ramène à Paris dans la nuit je revis cette journée où l’espoir est relancé par la confiance réciproque du Candidat et des Electeurs.
jpr
La fondation