Archive de août 2014
En cette période de fin d’été les fêtes se multiplient dans nos communes. Fête du melon ici, brocante et vide-grenier là… Ce week-end,la météo a dopé la fréquentation populaire, en plus du beau travail des associations et des élus. On ne s’en rend pas toujours compte mais cela exige, de nos élus, beaucoup de temps et d’énergie.
Dimanche à Chasseneuil plus des trois quarts du conseil municipal étaient présents à la Brocante. Engagés, impliqués. Le succès de notre vie sociale dépend beaucoup de l’engagement des élus locaux. Pour permettre à cette mobilisation d’être durable le Sénat a voté en première lecture une proposition de loi pour « un vrai Statut de l’élu » (Rapport Saugey). Nous demandons au gouvernement d’inscrire ce texte dans les prochaines navettes pour aider les élus dans leurs nombreuses missions.
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Pour la dernière semaine de vacances ils étaient nombreux les petits parisiens accueillis au club hippique de la forêt de Moulière (86). Une vraie ferme entièrement restaurée. Des adolescents « pré-champions » mais aussi des bébés cavaliers. La ville à la campagne pour profiter de la nature mais aussi pour réfléchir ensemble. Car, contrairement à ce que croit la technocratie parisienne, à la campagne on a des idées. La fondatrice du club, Madame Rabouan, développe une pédagogie de l’équilibre. Le cheval aide à mieux se connaître, à « comprendre comment se faire comprendre ». C’est une école du respect. A la fin de la semaine les joues sont roses, les cœurs sont chauds.
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Chaque jour sur ce blog, jusqu’au 28 septembre, jour des élections sénatoriales, je vous fais part de mes émotions de campagne en sillonnant les communes de la Vienne et aussi d’ailleurs. Ces propos sont sans arrière pensée, ils sont « nature ».
Chine, le temps des entreprises
Plus de 500 personnes ont assisté vendredi au séminaire annuel sur « la Chine en 2020″ au Futuroscope. De grandes entreprises comme Michelin, Carrefour, Suez environnement ont présenté leur stratégie et leurs résultats. Impressionnant ! Pour la relation sino-française, le temps des entreprises est venu. La Vienne est particulièrement active dans cette perpective : 65 entreprises du département représentant au total 3400 salaries ont une relation significative avec la Chine. Et c’est à Futurallia qu’à été confié l’organisation du Forum 1000 PME à Chengdu en octobre prochain, dans le cadre des événements du 50ème anniversaire de nos relations diplomatiques.
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N° 5 : Concentration d’élus
A l’arrivée d’un tour cycliste il a quasiment autant d’élus que de coureurs. C’était le cas aujourd’hui à l’arrivée du Tour cycliste de Poitou-Charentes à l’Isle Jourdain (86). Il faut dire que l’impact populaire de l’événement est très fort. Notamment quand c’est un gars du pays qui brille. Merci à Sylvain Chavanel !
Mais la force politique du vélo c’est que c’est un sport qui va au devant des gens, qui passe devant votre porte et qui réunit des communes qui ensemble deviennent « étape ». Sur le podium pour la remise des prix il y autant de couleurs de maillots que de couleurs politiques. Finalement le vélo crée « le peloton », rassembler c’est bien utile par les temps qui courent.
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Pour sa huitième édition annuelle, le Forum de la Fondation Prospective et Innovation qui se tiendra au Futuroscope de Poitiers ce 29 août fournira l’occasion d’une réflexion sur les nouveaux enjeux de coopération entre la France et la Chine.
La période est paradoxale, d’un côté nos relations diplomatiques sont excellentes, de l’autre l’avenir de nos relations économiques fait l’objet d’inquiétudes. Le ralentissement de la croissance, les difficultés de l’immobilier, les tensions de la lutte contre la corruption, les nouvelles exigences administratives… inquiètent les acteurs économiques occidentaux. Les autorités chinoises se veulent rassurantes, ces incertitudes naissent des impulsions données pour changer la nature de la croissance, pour la rendre plus qualitative, plus inclusive.
L’erreur serait, en matière économique, de pratiquer avec la Chine une sorte de « stop and go » alors que les relations avec la Chine se caractérisent par le sens du temps. Cette période est au contraire propice à l’établissement de relations confiantes, « c’est dans la difficulté qu’on mesure l’amitié ». La manifestation de cette confiance s’exprimera fin octobre à Chengdu (Sichuan) à l’occasion du Forum des 1000 entrepreneurs de PME, français et chinois, événement économique du 50ème anniversaire de la déclaration de reconnaissance du Général de Gaulle.
La célébration, en 2014, du cinquantenaire de nos relations diplomatiques appelle bien sûr à mesurer le chemin parcouru en un demi-siècle, à en tirer des enseignements et, surtout, à identifier ce que la France et la Chine peuvent et doivent faire afin que le monde à venir surmonte ses bouleversements actuels et devienne plus harmonieux et plus juste .
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Chaque jour, sur ce blog, jusqu’au 28 septembre, jour des élections sénatoriales, je vous fais part de mes émotions de campagne en sillonnant les communes de la Vienne et aussi d’ailleurs. Ces propos sont sans arrière pensée, ils sont « nature ».
N°4 : le poids des normes
Le raz-le-bol des élus quant à l’excès de normes dans leur vie quotidienne est à son comble. Ils ont le sentiment que le pouvoir des responsables est nul, les vrais décideurs étant les circulaires, les directives, les règlements et leurs contrôleurs. On regrette la perte du pouvoir d’interprétation du Préfet par exemple. Rares sont les personnes qui, dans le processus de décision, peuvent injecter un peu de bon sens. A Dangé-Saint-Romain un Élu a identifié l’une des causes de cette hypertrophie normative : « prenez le code de l’urbanisme édition 2002, il fait 1583 pages, comparez le avec l’édition 2014, 3699 pages ! ». Notre homme est allé jusqu’à peser les deux codes : 1,113 kg en 2002 contre 1, 562 kg en 2014 ! On a enfin mesuré le poids des normes.
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N°3 : « on sent le coup de bâton venir »
Aujourd’hui, dans le sud de la Vienne, plusieurs Maires ont tenu à nous exprimer leur interrogation : y-a-t-il une stratégie « anti-rurale » en France ? Pour beaucoup, l’inquiétude est devenue colère. Le découpage cantonal avait créé un sentiment de frustration. En effet, les nouveaux cantons semblent avoir été dessinés pour affaiblir la représentation de la ruralité. La réforme des rythmes scolaires a confirmé la manœuvre. De nombreuses communes rurales fragiles ne peuvent proposer à leurs enfants que de la garderie quand d’autres multiplient les activités socio-éducatives. Évidemment, les inégalités se creusent et les tensions se développent. Maintenant, « on sent venir le coup de bâton » me dit un Maire expérimenté, il désigne ainsi la baisse des dotations. Rarement un gouvernement aura désespéré autant la ruralité.
jpr
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Chaque jour sur ce blog, jusqu’au 28 septembre, jour des élections sénatoriales, je vous fais part de mes émotions de campagne en sillonnant les communes de la Vienne et d’ailleurs. Ces propos sont sans arrière pensée, ils sont « nature ».
N° 2 : « La France d’en bas » toujours d’actualité
Aujourd’hui dans le canton du Président du Conseil général de la Vienne, Claude Bertaud, un jour de démission gouvernementale. L’ambiance est beaucoup moins nerveuse que les 23 sms qui chauffent mon téléphone. Ici on parle emploi, investissements publics, intercommunalité, rythmes scolaires, réforme territoriale… Tout se passe comme si l’agitation parisienne n’était pas vraiment une surprise. Les attentes vis-à-vis du National sont toutes relatives. Une impression domine malgré tout : il y a de la gravité dans l’air. France3 se glisse entre deux réunions pour une réaction rapide, je relaie ce que j’ai entendu : « on avait pas besoin d’une crise politique en plus de la crise économique ».
jpr
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Chaque jour, sur ce blog, jusqu’au 28 septembre – jour des élections sénatoriales – je vous fais part de mes émotions de campagne en sillonnant les communes de la Vienne et d’ailleurs. Ces propos sont sans arrière pensée, ils sont « nature ».
N° 1 : L’amitié, c’est possible en politique
Voilà une cinquantaine d’année que je connais Alain Fouché. Nos parents étaient de vrais amis. Nous avions tous les deux, très jeunes, la passion de la politique, des débats et du contact humain. J’ai toujours apprécié le sérieux de son action, bien que ce soit quelqu’un qui ne se prenne pas au sérieux. J’apprécie son humour quelque fois un peu britannique. J’aime être sur le terrain avec lui, car c’est la vraie école de la vie. Nous ne serons jamais des parisiens. La politique, le Sénat, n’ont jamais fait de nous des rivaux. Notre parcours sénatorial commun, c’est aussi une belle aventure d’amitié. Demain, journée avec deux autres amis Claude Bertaud et Henri Colin.
jpr
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Monsieur le Premier ministre,
Des échos de presse semblent indiquer que le Gouvernement renoncerait à présenter son projet de loi relatif à la nouvelle carte des régions françaises en deuxième lecture au Parlement.
Vous aviez pris, officiellement, l’engagement de cette deuxième lecture et plusieurs de vos Ministres ont confirmé cette position en séance publique devant la Haute Assemblée.
Un manquement à la parole du Gouvernement vis-à-vis du Parlement provoquerait à l’évidence une crise grave. La confiance nécessaire au bon fonctionnement de nos institutions serait définitivement rompue.
Aussi, je vous demande de bien vouloir nous confirmer votre engament public de soumettre ce texte en deuxième lecture au Sénat dès la prochaine rentrée parlementaire.
Je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, à l’expression de ma haute considération.
Jean-Pierre Raffarin
Ancien Premier ministre
Vice-Président du Sénat
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Les commissions des Affaires étrangères du Sénat et de l’Assemblée nationale ont été exceptionnellement réunies aujourd’hui pour entendre le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur la crise en Irak.
Le ministre a trouvé des mots justes pour caractériser « l’été de toutes les crises ». En Irak, « l’Etat islamique est un groupe qui fait commerce de la barbarie », c’est la course au « plus cruel » pour séduire les nouveaux djihâdistes. Après le déroulé de la liste des initiatives françaises, le ministre a eu la lucidité de reconnaître que « nous sommes encore loin du compte ».
L’initiative la plus significative pourrait être celle que le Président Hollande a annoncé dans Le Monde, l’organisation d’une conférence internationale sur la sécurité en Irak. Une concertation en France, avec les formations politiques sur ce sujet serait très utile car cette conférence doit porter la marque de la « singularité dérangeante » de la politique française. En effet, contrairement aux responsabilités passées de certains de nos alliés, dans cette folle aventure irakienne, la France est, grâce à la vision et la sagesse de Jacques Chirac, innocente du désastre actuel. Pour cela, l’initiative de la France doit concerner aussi les pays directement concernés par cette crise comme l’Iran et la Turquie, même si cela peut déranger. L’évolution possible de l’Allemagne quant à son intervention directe dans les conflits est de nature à renforcer aussi la puissance de l’Europe qui, dans cette crise, s’est montrée bien faible.
Quant à l’accueil en France des Chrétiens menacés de mort en Irak, le ministre s’est dit déterminé et a notamment fait appel à la solidarité des collectivités locales
Notre interpellation publique de François Hollande, avec Alain Juppé et François Fillon, semble porter ses fruits.
jpr
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L’exécutif veut nous préparer à une rentrée difficile.
Nous sommes, évidemment, prêts !
Chacun de nous a compris combien la situation de la France était dangereuse. En effet, la situation économique se dégrade gravement. Il suffit de circuler au cœur de nos territoires pour mesurer le nombre de PME en difficulté et l’effondrement de notre tissu de TPE notamment dans le secteur du bâtiment. Alors que l’urgence d’un plan PME/TPE s’affirme chaque jour davantage le gouvernement reste passif ayant comme seule stratégie d’attendre un retournement de cycle avant 2017. Le déclassement de la France s’accélérera évidemment à l’automne.
Dans ce climat de crise économique et sociale, le gouvernement n’a pas la capacité de redonner confiance au pays. Le Président n’inspire que le doute… aux plus optimistes. Le pays commence à se demander où cette équipe le conduit. Le pessimisme français sera à son comble à la rentrée.
L’état de l’opposition n’est pas, aujourd’hui, de nature à relancer l’espérance. Le retour à la crédibilité, pour elle, passe par une nouvelle éthique politique fondée sur le goût de la vérité, le sens de la France et la sagesse du pouvoir. Espérons que les échéances de la rentrée pour l’opposition ouvriront cette nouvelle étape qu’une majorité de l’opinion attend. La prudence, cependant, s’impose à nous.
Mais d’ici là, il y a beaucoup à craindre d’un pays à la fois désespéré du présent et sans espoir d’alternative.
Énergie et sagesse
La traditionnelle force de nos institutions est aujourd’hui remise en cause. La grogne est à la fois puissante et diffuse. Le Pouvoir doit changer sa façon d’être et de faire. Il devra prendre, à la rentrée, des initiatives fortes pour montrer à l’opinion qu’il n’est pas coupé des réalités.
Dans ce contexte, l’élection sénatoriale de septembre doit être un rendez-vous du changement à la fois par une victoire de la Droite et du Centre et donc un changement de majorité, mais aussi par le lancement d’une « auto-réforme » du Sénat capable d’initier un vrai changement institutionnel. Ça ne peut continuer comme avant.
Notre démocratie a besoin de se recentrer sur les vrais problèmes des Français qui s’articulent tous autour de l’emploi. Toute notre énergie nationale doit être mobilisée pour la création de richesses. Pour dépasser les mauvais débats il nous faudra aussi faire appelle à ce qui nous reste de sagesse nationale.
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