La politique étrangère n’est pas perçue comme un bon sujet par l’espace médiatique audiovisuel. D’abord parce qu’il est complexe mais aussi parce qu’il n’est manichéen qu’en surface.
On peut discourir sur l’affrontement Poutine- Ukraine mais très vite on mesure que le sujet est très large avec, notamment, la double question des frontières, celles de l’Europe et celles qui, d’Europe en Asie, exposent la Russie à des voisinages dangereux. Le sujet est géographique, historique et politique.
La tentation est forte de mettre en scène nos émotions mais l’important est de les maîtriser et de penser les temps à venir avant d’agir sur le vif.
La politique étrangère dépasse le face à face. Les fils sont entremêlés. L’opposition avec Poutine est évidemment très forte à propos de la Crimée mais n’a-t-on pas besoin de lui pour « contenir » l’Iran ? Et peut-on résoudre l’horrible crise syrienne sans l’Iran ? Mais alors comment protéger Israël ? Et comment trouver une paix durable entre Chiites et Sunnites ? Comment concilier nos valeurs et nos intérêts qui, maintenant, s’expriment surtout en termes de sécurité ?
La politique étrangère est d’autant plus forte qu’elle s’appuie sur une vision très large c’est-à-dire globale. Une politique étrangère n’est pas une litanie de relations bilatérales, ni la somme d’actions isolées. Ainsi les objectifs deviennent eux aussi plus larges et tendent à « prioriser » la recherche de l’équilibre mondial plutôt que la seule influence d’un bloc.
Dans cette évolution, l’indépendance de la politique étrangère française est de plus en plus nécessaire. Et son corolaire aussi, le dialogue avec tous les États. Cela ne dispense pas de prendre des risques, à condition qu’ils soient à la fois évalués et assumés. Dans la Vème République chaque Président a pu trouver des circonstances pour affirmer l’initiative de la France, de la reconnaissance de la Chine à l’intervention au Mali.
Il ne s’agit plus de prolonger la guerre par d’autres moyens, il s’agit d’empêcher « sa modernisation », le terrorisme, que la pauvreté, l’humiliation conjuguées aux technologies rend follement menaçant.
Pour ce faire, les États, quels qu’ils soient, sont en partie solidaires. Il faut donc être libre parmi les États forts.
La mondialisation politique, comme la mondialisation économique, nous imposent « la politique complexe » : nos adversaires sont aussi nos alliés, tout comme nos concurrents sont aussi nos clients.
jpr
27 décembre 2014 à 20 h 44 min
Monsieur le Premier Ministre,
Vos considérations générales et théoriques sont très pertinentes, mais il faut bien passer à la pratique.
Ëtes vous pour ou contre la livraison des naivres Mistral à la Russie ?
Si vous êtes pour, alors il faut le dire fort et clair.
29 décembre 2014 à 16 h 15 min
Monsieur le Premier ministre,
oui la mondialisation implique une « politique complexe » qui doit comprendre une indépendance de la politique étrangère française,
Cordialement
Alain Lavallée
30 décembre 2014 à 11 h 52 min
Voilà voilà voilà…
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=IGaBUMwp-RY
Un petit exemple de ce que notre société fabrique, accepte et tolère…
En 1905, la République Française avait eu un coup de génie : la laïcité !
Le 21e siècle serait-il celui de l’obscurantisme ?
Ernest
31 décembre 2014 à 15 h 04 min
Eh, eh… l’humour aussi en politique étrangère, n’est pas toujours évident à faire comprendre.
Depuis que la légion est partie de Castelnaudary, on monte vite en température…
https://www.youtube.com/watch?v=71E3xE0a4ZI
C’est bien pour servir le cassoulet… très chaud.
Ernest
15 janvier 2015 à 1 h 04 min
BONJOUR MR JEAN-PIERRE RAFFARIN JE SUIS FRANCAISE ET JE ME SUIS INSTALLÉE AUX USA ,PARCE QUE DES DOCTEURS AMERICAINS M ON SAUVÉ LA VIE ,MAIS AUSSI PARCEQUE LA FRANCE N EST PLUS LA FRANCE QUE J AIME ,JE NE SUIS PAS LA SEULE A ETRE PARTIE ,J ATTENDS LES NOUVELLES ELECTIONS !!!J AIMERAI VOUS DEMANDER SI VOUS POURRIEZ INTERVENIR AUPRES DU PRESIDENT DES GALERIES LAFAYETTE DE PARIS CAR NOUS AIMERIONS AVOIR LA POSSIBILITÉE D ELE RENCONTRER JE SAIS QUE VOUS LE CONNAISSEZ ,JE VOUS PRIE DE M EXCUSER DE VOUS IMPORTUNER AVEC CELA MAIS SI VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS SUR MON HISTOIRE VISITER LA FOUNDATION HOUNDANDCRAFT.COM YOU TUBE ,CELUI QUI N ESSAI PAS DE CONSTRUIR ET DE SAUVER SA PETITE ENTREPRISE EST MORT J AI DONC ESSAYER DE SOLICITER VOTRE AIDE ,JE VOUS SOUHAITE LE MEILLEUR MAIS SURTOUT UNE LONGUE ET BONNE SANTÉ
KINGS REGARDS MARIE
21 janvier 2015 à 17 h 01 min
Mr. le Sénateur Raffarin,
Lors du débat de la commission des Affaires Etrangères sur la reconnaissance d’un état « Palestinien », vous avez présenté le représentant de l’entité « Palestinienne » comme « son Excellence » tel et tel, en insistant à plusieurs reprises, obséquieusement, sur la qualité « d’excellence » d’une personne qui ne représente même pas un état défini, viable, démocratique (en fait un entitée ou les femmes et les minorités sont persécutées, ou l’on enseigne la haine des juifs et d’Israël aux enfants… et ou règne la corruption la plus effrénée).
Par contre, vous avez présenté l’Ambassadeur d’Israël, un état démocratique, membre des Nations Unies, ou les minorités et les femmes jouissent de droits égaux, et dont les efforts en matière d’innovations scientifiques, technologiques, médicales, etc…bénéficient à l’humanité entière…comme « Monsieur » tel et tel, Ambassadeur d’Israël. Plus « d’Excellence » qui tienne!
Pouvez vous m’expliquer SVP la raison de cette différencce de traitement?