1- Depuis 2012, le chômage a progressé en France de 20% et il a reculé sur la même période de 10% dans l’Union Européenne.
2- les dépenses publiques ont, depuis 2012, continué leur croissance: 55,9% en 2011 contre 57,2 en 2015.
3- au hit parade du taux de prélèvements obligatoires la France rafle la médaille d’argent (45,2%) derrière le Danemark (59,9%)
4- la part de la dette vs le PIB poursuit sa progression en France (97,1% à la fin de l’année vs 85,2 % en 2011) alors qu’elle diminue dans la zone euro ( 94,5% en 2014 contre 92,9 en 2016).
5- Seules l’Espagne et la Grèce ont obtenu un déficit supérieur à celui de La France (3,7%). L’Allemagne a dégagé un excédent budgetaire de 12 milliards d’euros.
6- les prévisions de croissance ne sont pas réconfortantes 1,4% attendu en France vs 1,8% dans la zone euro.
7- depuis 2012 le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 600.000 en France mais il a diminué de 400.000 en Allemagne et de 800.000 au Royaume uni
8- notre déficit extérieur reste élevé à 45 milliards de dollars malgré la chute des prix du pétrole.
9- exemple sur le terrain. Dans la Vienne en 2014, 300 PME ont déposé le bilan, elles sont 350 en 2015. (+17 %)
10- la panne de l’investissement en France est très préoccupante pour les entreprises. 1600 milliards d’euros placés en assurance-vie!
Tous nos paramètres sont au rouge. Le pays en est profondément affaibli. Cette faiblesse à l’intérieur comme à l’extérieur aggrave l’impuissance de notre République et nourrit les comportements protestataires.
Qui a à gagner de l’affaiblissement de La France?
jpr
25 janvier 2016 à 12 h 57 min
« Retournons » ces constatations en les examinant en mode « PSR »:
1) Le chômage est une conséquence d’autres facteurs : Jouons sur d’autres facteurs, l’ occupation ».
2) Detaillons ce que nous voulons abandonner, céder en la matiere de depense publique. Attaquons d’abord les depenses de fonctionnement ! Si on traite le chômage comme au point 1 le probleme « emploi » tombe.
3) Sachons non seulement reduire, mais supprimer toutes les charges sociales sans rapport avec le travail (maladie, vielllesse, famille).
4) Traitons la dette en mode positif -> la dette etant part du PIB … augmentons le PIB (investissements) c’est serieux !
5) Le deficit nous ronge ! Pas 1 % de deficit ! Mais zero, à viser, tout de suite ! C’est faisable.
6) deconnectons notre fonctionnement de la croissance economique que nous ne maîtrisons pas.
7) Faux probleme. Les « chômeurs » en France ne sont pas forcément innocupés ! Il s’occupent dans des activités parallèles (noir, ONG, reflexion) Il faut organiser celà pour dédramatiser.
8) Le deficit « exterieur » n’a pas de sens à l’examinant au niveau national. Au niveau fédéral nous sommes exédentaires.
9) idem que la question de la dette. Investissons ! Le PIB augmente et la part de la dette diminue.
Lorsque nous examinons celà au niveau fédéral nombre de problèmes tombent.
11 février 2016 à 7 h 47 min
Bonjour M.Raffarin,
Bonjour à tous,
Calamiteuse? Probable…Mais qu’y peut-on? Pas grand’chose…
Derrière les convictions affichées, les petits calculs s’avèrent de grosses ficelles qui agitent le microcosme politique et sa caisse de résonance: les médias. La France et les Francais ne comptent guère…Peu importe puisque notre pays est désormais dirigé par l’administration qui impose ses choix et décide de presque tout. Le code du travail : qui a rajouté les quelques centaines de page qui l’ont grossi ces dernières années? La transposition des directives européennes : qui pousse systematiquement a la surenchère?
La démocratie n’est plus le principe central de notre société. Autant être lucide. On pourrait en tirer un enseignement économique : supprimer nos institutions politiques et réemployer les économies réalisées en allegement de la fiscalite. Car les députés et le sénat ne servent plus à grand’chose, et le président et le gouvernement pas davantage. A part leurs petits intérêts et le jeu des ambitions pour se disputer honneurs et privilèges.
Reste à savoir qui aura le courage de tomber le masque…?
bonne journee.
Dominique M