La laïcité, comprise comme l’absence de références religieuses s’estompe devant celle qui prône la liberté religieuse, et lorsque le 17 décembre 2003 le Président de la République précisa que nul n’avait à s’excuser pour une absence ayant un motif religieux, nous passions bien en un siècle d’une laïcité négative à une laïcité positive, du rejet à la liberté.
Pour le judaïsme, il n’y a pas d’opposition entre la laïcité française et la foi, et il s’agit pour nous plutôt de défendre la vision laïque de la France, c’est à dire celle qui fait sa grandeur. Oui, c’est la grandeur de la France de ne forcer personne à faire un choix entre sa foi et sa citoyenneté.
C’est la vocation de la France de faire en sorte que tous puissent vivre ensemble, donnant corps au verset de psaume 133, « Qu’il est bon et agréable de voir des frères résider ensemble ».
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